J’ai rejoint le site de partage de photos Ipernity au
printemps 2013, parce qu’étant devenu propriété de Yahoo, je prévoyais que Flickr,
dont j’étais membre payant depuis 2006, allait rapidement se transformer de
site de partage de photos en simple réseau social.
J’ai été extrêmement heureux de trouver Ipernity, que des
amis de Flickr qui, eux aussi, étaient en train de le quitter, m’avaient
recommandé. L’interface était simple et élégante, les gens avaient l’air sympa,
et même les administrateurs semblaient ouverts et à l’écoute. C’était
évidemment une bien plus petite communauté que celle de Flickr, mais cela me
convenait aussi.
J’ai passé quelques années très agréables sur Ipernity. La
plate-forme n’avait pas que des qualités mais l’ambiance y était bonne, et je m’y
étais tout de suite senti chez moi.
Et puis, nous entendîmes parler des problèmes financiers que
connaissait le site. Jadis l’enfant chéri de son créateur, il était devenu le
poids mort qu’on n’a plus envie de traîner. Une association à but non lucratif,
créée par des membres du site, reprit le flambeau, sans pour autant disposer
des fonds qui, selon moi, étaient indispensables à la survie d’Ipernity, à sa
modernisation, à sa croissance. Cependant, j’étais prêt à leur donner une
chance ; je décidai de rester, alors même que bien souvent parmi mes
contacts et les membres des groupes auxquels j’appartenais, je constatais des
départs en série.
Et puis, début septembre 2017, l’association qui gérait
désormais Ipernity annonça que les comptes gratuits allaient être désactivés
(cela ne me gênait pas, j’avais toujours eu un compte payant), et que le prix
de l’abonnement allait être substantiellement revu à la hausse (cela ne me
gênait pas non plus, aussi longtemps que le nouveaux restait proportionné au
service rendu).
Mais il y a eu plus.
En fait, les malheureux cochons de payants qui avaient eu la
mauvaise idée d’acheter deux années d’abonnement à l’avance, du temps de l’ancien
propriétaire, allaient voir leur statut révoqué et leur compte effacé, alors
même qu’il leur restait encore des mois (neuf, dans mon cas) d’abonnement à
courir, déjà payés. Seule solution pour éviter cela : payer de nouveau, au
nouveau tarif. Payer une seconde fois pour le même service, quoi.
Je peux éprouver de la sympathie pour un projet, et cela
peut se traduire en termes financiers, mais je déteste qu’on me prenne pour un
imbécile, ou pour une vache à lait. Le comportement de l’association IMA
(Ipernity Members Association) était déloyal, injuste, moralement indéfendable.
Je ne me laisserais ni faire, ni traire.
J’ai donc, à regret, quitté Ipernity, et j’encourage d’autres
photographes à faire de même, sauf si cela les amuse de payer une deuxième fois
pour la même chose. Personnellement, je vais retourner sur Flickr, avec de
nouveaux espoir maintenant que le site est passé dans le giron de Verizon.
Mais je posterai aussi mes photos sur 23HQ, une communauté
beaucoup plus petite mais qui semble bien sympathique. Histoire de ne pas
mettre tous me soeufs dans le même panier.
Je souhaite le meilleur à mes amis qui ont choisi de rester
sur Ipernity, et j’spère qu’ils n’auront jamais à regretter leur décision. Je
persiste à penser qu’Ipernity est terriblement en manque de cash, et ce n’est
pas en appliquant des règles comme celle-là qu’ils vont recruter en masse…
Personnellement, je ne recommanderai certainement à personne d’aller sur
Ipernity désormais.
= = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = =
= = = = = = = = = =
I joined Ipernity in the Spring of 2013, because under the
ownership of Yahoo, I knew that Flickr, of which I had been a paying member
since 2006, would become a social network instead of a photo-sharing site.
I was extremely happy to find Ipernity, which fellow fleeing
Flickrites had mentioned to me as their new home. The interface was simple and
sleek, the people seemed nice, even the admins were open and responsive. It was
a much smaller community than Flickr, and that was fine, too.
I spent some very happy years on Ipernity. The platform was
sometimes quirky but the ambiance was right, and I had felt at home right from
the start.
Then, we heard about the recurring financial problems that
the site was facing. Once the cherished offspring of its creator, it had fallen
out of favor. Christophe Ruelle wanted out. A not-for-profit organization took
over, created by some members. This initiative was fine as a matter of
principle, but to me it lacked the kind of funding that Ipernity desperately
needed. However, I was ready to give it a chance and decided I would remain a
paying, Club member. In spite of the fact that I was seeing, among my contacts
and the members of my groups, more and more good people leave.
Then, at the beginning of September 2017, the announcement
was made that free accounts were to be canceled (this did not bother me, as I
was a paying member), and that subscription prices were to be increased (that
did not either, as long as the new prices were going to remain proportionate).
Yet, there was more.
Indeed, those people who had paid their subscriptions in
advance for a year or two, as was my case, but had done so before the magic
cutoff date of May 2, 2017, would see their Club status revoked, and their
accounts terminated, unless they accepted to pay again, at new prices.
What? I paid for a subscription until June 2018, and I’m
being kicked out in September 2017, unless I pay again a full, hiked-up
subscription price? True, I paid my subscription to the previous owner of
Ipernity, not to the current ones, but certainly, when you take over a
platform, you take care of this “little problem” of the loyal, dues-paying
members that are your most faithful and trusted client base, right?
Well, wrong. In this case, apparently, this had not been
done.
I can sympathize with a project, but I hate being taken for
a fool. This is unfair and immoral, and I will not condone it.
Therefore, I am regretfully leaving Ipernity, and I will
encourage others to do the same, unless they accept to be taken advantage of,
which is, after all, everyone’s personal business. I will go back to Flickr,
with the renewed hopes I can now have for that platform under the new ownership
of Verizon.
I wish the best of luck to all my Ipernity friends who will
remain, and hope they will not regret their decision. I still think Ipernity is
terribly underfunded, and it is not with policies like this one that they will
attract a lot of new members. I, for one, will certainly not encourage anyone
to join Ipernity now.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire