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jeudi 22 février 2018

Capturing the Milky Way is no piece of cake


Having sailed for many years in times when the acronym GPS meant absolutely nothing to anyone, and having made a specialty of positioning the sailboat at all times (well, almost) through strange and complex, mantra-uttering procedures such as dead reckoning and astronomical navigation, I know a little bit about the night sky and its occupants, stars, galaxies, nebulæ, etc. Therefore, when I decided I wanted to give a go at photographing the Milky Way, I thought that would probably not be too daunting a task.

I was wrong.

First, I had to ingest and digest a hefty amount of basic knowledge about astrophotography (thank the gods for Youtube tutorials!). I had to learn about (and, as the case may be, procure, then learn to use) PhotoPills (stunning application!), didymium filters and “Sharpstar” focusing devices, dark sky maps, exposure stacking and median software filtering, LED panel foreground illumination and red headlamps, and even the electronic front shutter curtain, a concept I had never needed to really master before.

The Arca-Swiss “Cube” geared head

The Hoya “Red Intensifier” didymium filter

The PhotoPills application
The SharpStar focusing aid
The Petzl headlamp that I use

All of this, and much more, before I even went out for the first time to try and shoot the Milky Way, and why is that? do you ask: well, simply because the only time of the month when you can get good pictures of the Milky Way is during the new moon, and that lasts about a week, and if the weather is not cooperating during the said week, well, better luck next month...! And it’s not even all year round, but only between, roughly, March and November.

So, having studied a dark sky map of my region of France, having, a few days ago, dutifully spent hours on small and twisty mountain roads to scout out a possible location suitable for shooting, having found one (not great, but OK darkness-wise) 35 kilometers away from home, I headed out Sunday night with my 24mm ƒ/1.4, my big tripod, my Arca-Swiss geared head, my filters and all the rest of the equipment, including a comfortable folding armchair to watch the immensity of the skies while thinking great thoughts about the Universe.

The weather application on my iPhone said that the sky was clear at my chosen location... but weather forecasting is a difficult science at best, and when I arrived there, the cloud cover was in fact quite thick.

I parked the car, slid open the sunroof and started watching the skies from my reclined seat. There was not much wind, and the thick clouds did not move. Sometimes, a little window of darkness opened between two clouds (it’s amazing how clouds reflect light from the ground, however little there is), allowing me to see how black the sky was, and how sparkling were the few stars I could briefly glimpse... until the cloud cover was drawn back again.

I waited until one in the morning, then decided to call it a night. No need to unfold the canvas armchair, nor even to pull the tripod out of its bag, let alone set it up in position: there was not even a glimmer of hope in the heavens above.

So, that’s about where I am in terms of shooting the Milky Way: nowhere. I still have a few days left until the Moon begins to invade our night sky again and make our galactic core fade away in its reflected light, so let’s keep hoping!

EDIT: I wrote this in July 2017, and even though I tried again a couple of times, I never managed to get a decent photo of the Milky Way last year. I will try again this year...

mercredi 13 septembre 2017

Fuji v. Nikon


J’ai déjà eu l’occasion d’expliquer sur ce blog qu’il y a quelques années, et dans la perspective de voyages de plein été en Grèce et en Turquie, où je savais que j’allais devoir faire face à de fortes chaleurs que je supporte moins bien qu’il y a dix ans (!), j’avais décidé de faire l’acquisition d’un kit construit sur la base d’un boîtier hybride (ou mirrorless, comme on dit en anglais, pour différencier ces systèmes d’avec les appareils reflex), plus petit, donc moins encombrant et surtout moins lourd que mon Nikon D810, lui-même déjà en progrès par rapport aux boîtiers professionnels, type D3 ou D3S, que je trimballais auparavant.

J’ai donc acheté un boîtier Fuji X-Pro 1 avec quelques objectifs à focale fixe et un zoom, le 55-200 mm à ouverture glissante. A fur et à mesure que la batterie des objectifs disponibles s’étoffait, j’ai complété et affiné ma propre sélection, et quand le X-Pro 2 est sorti, je l’ai également acquis et j’ai profité de toutes les mises à jour que Fuji fait au titre du kaizen, et pour lesquelles il faut chaleureusement féliciter la marque, qui est bien la seule à pratiquer cette politique généreuse.


J’ai acheté et utilisé les deux kits, Nikon et Fuji, avec une totale bonne foi. Même si je n’ai jamais envisagé d’abandonner Nikon (le capteur 36 mégapixels du D810 reste irremplaçable —sauf par celui du D850 qui vient de sortir— et la brochette d’objectifs demeure inégalée, et Fuji en est encore très loin), j’étais tout-à-fait prêt à utiliser le kit Fuji pour les besoins courants, et notamment dans les cas où légèreté, discrétion, compacité étaient des facteurs essentiels.

Je dois dire que moi, pour qui la qualité d’image compte avant tout (dynamique, piqué, fidélité des couleurs), j’ai été gâté avec Nikon. Ne travaillant plus depuis quelques années qu’avec des focales fixes, les 24/1.4, 35/1.4, 85/1.4 sont des outils exceptionnels, et je les ai complétés par des focales Voigtländer et Zeiss absolument remarquables. Des objectifs comme le récent 19mm f/4 à bascule et décentrement sont également introuvables chez Fuji, pour le moment. Cela dit, j’ai été très satisfait par la qualité du capteur X-Trans de mes deux boîtiers Fuji, ainsi que par la qualité optique des objectifs Fujinon.

Toutefois, je ne cacherai pas qu’à regarder dans le détail, la dynamique du capteur Fuji ne me semble pas tout-à-fait au niveau du capteur du D810 (qui est un plein format, évidemment), et que le piqué Fujinon n’est pas absolument au niveau des meilleurs Nikkor, ni de mes objectifs germano-japonais susmentionnés. Il est difficile de dire de manière précise et détaillée ce qui pèche, et d’ailleurs, objectivement, quand je regarde mes photos faites au Fuji, je les trouve très bonnes (techniquement, s’entend !)… mais je demeure malgré tout convaincu que la qualité générale, tout en étant excellente, n’égale pas ce que j’aurais pu obtenir avec le Nikon.

Je n’hésite cependant pas à emporter le kit Fuji, la meilleure preuve étant d’ailleurs que c’est celui que je vais emporter pour un long week-end à Amsterdam cette semaine : X-Pro 2 et objectifs 15mm f/1.4, 23mm f/1.4, 56mm f/1.2 et 90mm f/2. Je laisse à la maison le 35mm f/1.4.

Il faut aussi ajouter, en ce qui concerne les flashes, et notamment les flashes de studio ou monolights, que Fuji ne bénéficie pas du tout d’un support de même niveau de la parts des fabricants tiers. Non seulement le système des flashes Nikon fonctionne merveilleusement avec les boîtiers de la marque, mais encore les fabricants tiers commercialisent-ils tous leurs matériels dans des versions compatibles Nikon. Pour Fuji, c’est (encore) beaucoup moins évident, mais avec les récentes annonces en rafale du support de Profoto, Broncolor, Elinchrom ou Godox, il faut espérer que Phottix (mon fournisseur
) s’y mette aussi sans tarder.

En définitive, le Fuji X-Pro 2 est un plaisir à utiliser, parce qu’il émule les modes de réglage des appareils télémétriques du bon vieux temps, avec des contrôles mécaniques sur le boîtier, tout en apportant les multiples perfectionnements de la technique d’aujourd’hui, qui font que bien des Leicaïstes admettent que ce boîtier fait mieux, dans la plupart des domaines, que les bijoux hors de prix de leur marque préférée.

Je redonnerai mon ressenti au retour d’Amsterdam, après avoir vu les images faites là-bas… mais au fond de mon cœur, je sais bien que ce que j’attends surtout, c’est le vrai mirrorless de Nikon, avec un capteur plein format, dont le moulin à rumeurs commence à nous susurrer qu’il pourrait bien apparaître, ou au moins être annoncé, d’ici quelques mois…

lundi 17 avril 2017

Nouvel objectif: le PC Nikkor 19mm ƒ/4E ED

[Please scroll down for the English version]

Les objectifs à bascule et décentrement (“tilt-shift” en anglais) sont lourds, massifs, compliqués à utiliser, lents à régler, comparativement peu ouverts, et en plus à mise au point manuelle... Si l’on ajoute qu'ils sont particulièrement coûteux, autant dire qu'ils cumulent les handicaps, ne sont pas à mettre entre toutes les mains, et énerveront la plupart des utilisateurs qui se lasseront rapidement de ne pas parvenir à obtenir de résultats satisfaisants.

En revanche, celles et ceux qui auront pris le temps d'apprendre la théorie, puis d'apprendre à les maîtriser sur le terrain, seront récompensés par des performances incomparables, un contrôle inégalé sur les conditions de prise de vues, et la possibilité de réaliser des images tout simplement impossibles à obtenir avec des objectifs classiques, quelles que soient par ailleurs leurs qualités optiques.






Le Nikkor 19mm ƒ/4 est le dernier tilt-shift lancé par Nikon. Mécaniquement, il est très supérieur à tous ses prédécesseurs, autorisant d'infinies combinaisons entre bascule, décentrement et rotation. Sa très courte focale permet d'envisager des photos que le 24mm ne permettait pas, et ses qualités optiques sont, à l'évidence, d'un niveau particulièrement élevé, en faisant ainsi le complément idéal d'un capteur de haute définition comme celui du D810.

Le Nikkor 19mm ƒ4 tilt-shift, monté sur un D810


Cet objectif, mis sur le marché fin 2016, est tout récent, et j'ai acheté le mien en mars 2017.

L’objectif décentré vers le haut, et basculé vers le bas:
une combinaison sur le même axe rendue possible car les bagues de rotation
autorisent ces mouvements sur tous les axes
   

Tilt-shift lenses are heavy, bulky, complicated to use, difficult to set, relatively slow in terms of aperture, and manual focus to boot...!

If one adds to that the fact that they're particularly expensive, it's obvious they pile up cons over drawbacks, are not to be placed into any hands, and will enervate the hell out of most users who will quickly tire of not being able to obtain satisfactory results with them.

The various positions that this lens can take: from left to right,
base position, shifted, and tilted


However, those who will have taken the time to learn the theory, then the time to learn to master tilt-shift lenses in practice, will be hugely rewarded by outsanding performance, unequaled degree of control over framing and shooting parameters, and the possibility to produce images that are simply impossible to obtain with any conventional lens, regardless ot its optical qualities.

Perfect example of a gorgeous (and otherwise impossible to obtain) photograph
that becomes real with a tilt-shift, wide-angle lens


The 19mm ƒ/4 Nikkor is the atest tilt-shift launched by Nikon. Mechanically, it is way above and beyond any of its predecessors and allows for infinite combinations between shift, tilt and rotational movements. Its very short focal length allows one to contemplate framing options that were impossible with the 24mm lens, and its optical qualities are, obviously, at a particularly high level. It is thus the ideal complement to a high-resolution sensor such as the one in the D810.


This lens is quite recent, having been launched in late 2016, and I bought my copy in March 2017.