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jeudi 26 octobre 2017

L’arnaque de l’atlas routier France Michelin 2017

Cet article a pour but de vous éviter de tomber dans le piège dans lequel je suis moi-même tombé, par manque d'attention : aujourd'hui, il faut veiller à tous les détails, sinon on vous arnaque!
Peut-être achetez-vous régulièrement (c'est-à-dire tous les deux ou trois ans), comme moi, l'atlas routier France Michelin, qu'il est pratique d'avoir dans le coffre de la voiture. Regroupant l'ensemble des cartes de France dans un format compact et solide, il permet de planifier facilement une expédition photo ou un week-end, en repérant à l'avance un certain nombre de caractéristiques ou de centres d'intérêts des régions dans lesquels on compte se rendre.

De plus, son utilisation, combinée aux moyens de navigation moderne dont nous disposons (et en particulier aux GPS), évite d'avoir à acheter d'autres cartes plus détaillées, dans la plupart des cas.

Michelin a bien dû s'en rendre compte, et tente, avec l'édition 2017, de remédier à cet inconvénient majeur de son atlas «trop pratique».

En effet, parallèlement à la traditionnelle édition papier, Michelin a sorti cette année une édition plastifiée, présentée comme fort pratique pour inscrire des notes temporaires, par exemple au stylo feutre, puis pour les effacer sans laisser de traces. De même, cette plastification met les pages plastique à l'abri d'éventuels débordements de liquide.

Tout cela est très bien, et je me suis précipité sur cette nouvelle édition comme un seul homme, sauf que… et c'est la qu'est l'arnaque… ladite édition, certes facturée un peu plus cher que la version papier, ce qui se comprend, a changé d'échelle : elle est désormais au 1:250.000, et non plus au 1:200.000 comme avant. Résultat: des cartes beaucoup moins détaillées, qui cette fois vont vous obliger (c'est sûrement le but recherché!) à acquérir, en plus de l'atlas, des cartes de détail!

Ne faites donc pas l'erreur d'acheter la version plastifiée de cette nouvelle édition, car vous le payeriez cher, à défaut de l'avoir, elle, payée cher: moi, je vais devoir acheter une nouvelle version papier traditionnelle qui, elle, aura conservé le niveau de détail auquel nous sommes habitués. Bref, mon inattention m'aura coûté le double du prix.

dimanche 1 janvier 2017

Forcer les gens à changer leurs mots de passe, c’est stupide et contre-productif



Comme vous sans doute, pour me connecter aux services en ligne de ma banque (car je ne fréquente quasiment plus le guichet), je possède un identifiant (qu’on m’a donné) et un mot de passe (que j’ai choisi). Ce mot de passe est le même depuis des années, car jusqu’à présent ma banque m’avait fichu la paix sur le sujet. Je suis le seul à le connaître (à part ma femme), je ne l’ai jamais communiqué à personne, et il n’a jamais été « compromis », comme disent les espions. Il n’est écrit nulle part puisque je l’ai mémorisé depuis des années, personne n’a jamais accédé frauduleusement à mon compte en banque, bref tout va bien.

Ou plutôt, tout allait bien, jusqu’à ce que ma banque (qui plonge de plus en plus dans le stupide, ça devient inquiétant) m’a notifié que, « pour ma sécurité », il allait falloir que je change de mot de passe…

Ma sécurité ? Quelle sécurité ? Je suis parfaitement en sécurité à l’heure actuelle, merci.

Que craint-on ? Qu’au fil des années, j’aie disséminé mon mot de passe auprès de louches personnages, qui auraient cependant attendu, en hésitant, avant de basculer dans la délinquance et de venir me piquer mon pognon ? La DGSE a-t-elle eu vent de ce qu’un de ces malandrins s’apprêterait à passer à l’acte, pour qu’il faille que je change d’urgence le mot de passe ainsi imprudemment confié il y a des lustres ?

Parce que sinon, je ne vois vraiment pas pourquoi on m’oblige à modifier un mot de passe qui est aujourd’hui tout aussi secret qu’il l’était au premier jour ! Si encore il y avait eu « compromission », ou même simplement doute, eh bien je comprendrais qu’on me demande de le changer, en vertu de ce fameux principe de précaution qui nous empoisonne tant la vie en faisant de nous de perpétuels assistés, des enfants mal grandis et déresponsabilisés… mais dans mon cas, rien de tout cela.

Ou bien serait-ce que ma banque (la Société Générale) se serait fait piquer les données de ses clients, comme un Facebook ou je ne sais quel vulgaire site de rencontres, et n’oserait pas le dire ? Là, ce serait un scoop !

Donc, première conclusion : me demander de changer mon mot de passe est stupide, idiot, imbécile, injustifié.

En second lieu, c’est contre-productif.

En effet, qu’attend-on avant tout d’un mot de passe ? Qu’il soit secret, et qu’il le reste.

Or, entre les mots de passe du boulot et ceux de la vie privée, ce sont plusieurs dizaines de combinaisons de chiffres et/ou de lettres qu’on nous demande de mémoriser… chose à l’évidence irréaliste et impossible —mais ça facilite le boulot des institutions qui, quand il y a eu intrusion, peuvent faire porter le chapeau aux clients pour n’avoir pas assez bien protégé leur mot de passe.

Car en pratique, que faisons-nous face à cette invasion, cette profusion de mots de passe qui envahit notre quotidien et qui, en plus, changent périodiquement ? Eh bien, faute de pouvoir tous les mémoriser sans erreur… on les écrit quelque part ! Et c’est bien là le comble de la bêtise, c’est qu’en nous demandant des efforts de mémoire déraisonnables, on nous pousse, que dis-je ? on nous contraint, en vérité, à compromettre la sécurité, parce que sinon, on ne se souviendra jamais de tout.

Ainsi donc, on se tire la proverbiale balle dans le pied, et je suis surpris que des banquiers raisonnables puissent ainsi se laisser enfumer par des informaticiens soi-disant spécialistes de la sécurité, qui n’ont pas deux sous de bon-sens, et poussent des millions de gens à faire des choses exactement contraires aux buts sécuritaires qu’ils affirment vouloir défendre.

En voilà encore qui devraient rapidement changer de métier.

Bonne année à toutes et à tous... malgré les neuneus, les idiots et les terroristes!