mardi 2 octobre 2018

Les dernières astuces des spammeurs

Le spam, c'est-à-dire l'envoi de courriels non sollicités aux fins de tenter de vous vendre quelque chose, est de plus en plus encadré, réglementé, prohibé, puni. Le RGDP étant le dernier acte, et le plus visible, de l'armada juridique anti-spam qui se met peu à peu en place, avec plus ou moins de succès, d'ailleurs.

Face à cela, les sociétés (au moins celles qui tiennent un peu à leur réputation) ont de plus en plus de mal à nous envoyer, dans des conditions défendables, leurs multiples mailings publicitaires.

Depuis quelques mois cependant, une nouvelle phraséologie a fait son apparition, pour tenter de sauver les apparences: on nous écrit “It appears that you have subscribed to commercial messages from Company XXXX...”, autrement dit “Il semble que vous avez demandé à recevoir des messages commerciaux de la part de la société XXXX...”

Bien entendu, ce n'est jamais vrai, vous n'avez rien demandé du tout, mais au moins, cela permet de faire croire à un semblant de légalité: le spam n'est pas illégal, puisque c'est le destinataire lui-même qui a demandé à recevoir le message... Bien sûr, aussitôt après, on précise que, si ce n'est pas le cas, eh bien on est vraiment désolé, ça doit être une erreur, cliquez ici pour vous désinscrire, blab-bla-bla... mais entretemps, il n'empêche que le message publicitaire est quand même passé, vous l'avez quand même ouvert, et peut-être certains d'entre vous se sont-ils laissé tenter... auquel cas, l'offensive de pub illégale a atteint son but!

Je prédis à ce "it appears that you have subscribed..." un bel avenir, car avec la plus grande mauvaise foi du monde, les spammeurs et autres importuns peuvent se draper derrière les apparences de la simple erreur du bonne foi: oups, on s'est trompé, vraiment navré, hein...!

Je me demande combien de temps cela va durer avant que des sanctions réglementaires et/ou judiciaires commencent à tomber, et qu'est-ce qu'ils vont bien pouvoir trouver ensuite...

mardi 11 septembre 2018

Mirrorless : switching from Fuji to Nikon


Now that Nikon has launched its full-frame mirrorless cameras, and now that it has been confirmed that motorized F-mount lenses will be fully usable on the Z cameras (with the added benefit of in-body stabilization!), it makes sense for me to seriously contemplate getting rid of all my lightweight Fujifilm equipment.


One major caveat is, however, the electronic viewfinder. Until now, I never wanted to part with my Fuji X-Pro 2, mostly because of its superior optical/electronic viewfinder. The Nikon Z7 only has an electronic viewfinder. It was praised by most of the people who have handled the new camera so far, but I found one professional photographer who had this to say:
“However, there was one thing that I really struggled with: the EVF brightness. When you look through the viewfinder of a DSLR, you see the scene at the same brightness as with your bare eye. With an EVF that's different because you're basically looking at a miniature Live View monitor, and you need to set the brightness level for that yourself. Several times I found myself being fooled by the brightness of the EVF, tricking me into thinking that I shot a nice and bright image with tons of shadow detail, whereas in reality the image was actually horribly underexposed. While it is true that one look at the histogram would tell me this, in the heat of the moment that sometimes did not compute.

At first, I started to change the brightness level of the EVF to match what I was seeing, but that didn't prove to be a definitive solution either. I ended up more or less ignoring the brightness level of the image in the EVF and only use it for composition, light direction, focus, depth of field, and instead relying on the histogram for exposure. Overall, I would say the default setting of the EVF is too bright.”

This is not fully reassuring; it is exactly as I feared. And so, I will have to wait until I go to Paris and am able to have look myself through a Z7 viewfinder, to see if I can live with it or not.

I will also wait for all the hype and urgency to die down a bit and for the prices to relax as well. I will keep reading the reviews, especially those having to do with the viewfinder and the performance of F-mount lenses, which I’m sure will be quite good —I just want to see how good exactly, because there is just one small chance that it might not satisfy…

In the meantime, I will soon be putting up for sale my entire Fuji kit, which comprises an X-Pro 2 body, 4 or 5 batteries, various accessories, and the following lenses:

Fujinon 16 mm f/1.4
Fujinon 23mm f/1.4
Fujinon 35 mm f/1.4
Fujinon 56 mm f/1.2
Fujinon 90 mm f/2
Fujinon 55~200 mm


mardi 4 septembre 2018

Évitez à tout prix Master Outillage !

(raison sociale: RCDE-FRANCE RÉSEAU CENTRAL DISTRIBUTION ENTREPRISES)

On devrait toujours regarder les avis en ligne avant de commander quoi que ce soit auprès d’un marchand en ligne qu’on ne connaît pas.

Faute d’avoir observé ce sage conseil, j’ai commandé à la société Master Outillage (installée, je crois, en région toulousaine) un petit article mécanique dont j’avais besoin pour mes vacances. Prix : une cinquantaine d’euros. Je commande vers le 5 ou 6 juin 2018 ; partant en vacances un mois plus tard, j’estime avoir tout le temps, d’autant que, pour cet objet, le site Master Outillage ne mentionne aucun délai particulier.

Mon argent est immédiatement prélevé. Me félicitant de cette louable promptitude, je m’attends à ce que la livraison soit, elle aussi, rapide comme l’éclair.

Ha ! Si j’avais su !

Je vais vous la faire courte : non seulement je n’ai pas reçu ma commande dans les jours, ni même dans les semaines, qui ont suivi, mais j’ai été avisé de la mise en livraison mi-juillet, soit plus d’un mois plus tard, sans avoir été, entretemps, informé de quoi que ce soit, et alors même que j’étais déjà en vacances à l’étranger, et que, donc, je n’avais plus besoin de l’objet en question.

Depuis l’étranger, je dépense de l’argent pour appeler Master Outillage et leur signaler le problème. Selon eux, pas de problème (ah ! ça, il n’y a jamais de problème quand on les a au téléphone : à les entendre, tout va se régler très simplement et très vite… mais dans les faits, c’est une toute autre histoire !) : l’objet va leur être retourné et ils me rembourseront immédiatement.

« Immédiatement », avez-vous dit ? Je suis rentré de vacances fin juillet, et depuis, à raison d’un ou deux appels par semaine, sans compter les mails, je tente d’obtenir mon remboursement : nous sommes aujourd’hui le 4 septembre, et je n’ai toujours rien ! D’abord, ça a été les vacances. La comptabilité était fermée. Ensuite, elle avait rouvert mais la personne responsable des remboursement par Paypal, elle, était encore en vacances… Ensuite, elle était rentrée (je le suppose) mais impossible de joindre la société au téléphone : « Tous nos services sont actuellement occupés. Nous vous invitons à renouveler votre appel ultérieurement. »

Je ne sais pas quand je reverrai mes 50 ou 55 euros. Boycottez absolument ce vendeur à l’honnêteté douteuse ! Consultez les avis en ligne pour lire l’opinion d’autres consommateurs.

J'en uis à un point tel que je viens d'ouvrir un litige sur PayPal... Attendons la suite!





samedi 4 août 2018

Fake news, fake photos



Les fake news (fasses nouvelles), ces informations erronées et/ou mensongères mais qui présentent toutes les apparences du vrai, et auxquelles de nombreux gogos se laissent prendre, sont très à la mode depuis qu’un clown a été élu par ses compatriotes Président des États-Unis —ce qui en dit long sur leur maturité, d’ailleurs.

De la même manière, les fake photos (photos mensongères) fleurissent de toutes parts sur nos écrans. En écrivant fake photos, je ne veux pas faire allusion aux photos truquées, qui ont toujours existé, qu’il s’agisse des cils ajoutés au crayon sur les portraits du studio Harcourt, des dignitaires en disgrâce effacés des photos du Kremlin, ou des bourrelets de Sarkozy retouchés dans Photoshop… Non, je parle de ces photos dans lesquelles, abandonnant toute notion de bon goût (mais en ont-ils jamais eu ?), certains « photographes », shootés à l’égotine concentrée, poussent au fond du fond les curseurs de vibrance, de saturation, de contraste, bref font tous leurs efforts pour donner à leurs photos les couleurs les plus pétantes qu’il soit possible d’imaginer dans l’état actuel de la technique.

C’est tape-à-l’œil, c’est ridicule, ça n’a plus rien à voir avec ce qu’ils ont vu dans la réalité, et ça perd toute crédibilité.

Et alors ? Vous pensez que c’est ça qui va empêcher des milliers, voire des millions de neuneus, qui n’ont pas meilleur goût que les « photographes » en question, d’applaudir l’audace du gars qui a osé pousser la souris encore un peu plus loin que les autres ? Pas du tout ! Au contraire, ils vont adorer ! Et ils adorent, les commentaires que je lis tous les jours sur Flickr en sont la preuve.

Après tout, pourquoi s’en étonner ? On connaît bien le niveau de la médiocrité ambiante, il n’y a qu’à voir les scores que font les émissions de télé-réalité, de préférence un peu cruelles et/ou salaces (les jeux du Cirque l’étaient bien déjà), face à Arte ou à France 5. Donc, partant du principe que la subtilité d’une composition toute en courbes ou la fragilité d’un pastel, passeront largement au-dessus de la tête du neuneu moyen, mais que ce dernier se prendra en revanche en pleine poire un ciel mauve fluo ou bien un reflet de soleil rouge pompier laqué sur un rocher au soleil couchant, pourquoi nous étonner ?

Le médiocre appelle le médiocre, lequel ne peut, pour tenter de se démarquer, qu’en rajouter encore, jusqu’à tomber dans le franchement ridicule, domaine où il ne risque rien, son public l’y ayant précédé depuis longtemps, en sandalettes Birkenstock et pantacourts.

On ne devrait donc pas s’en étonner, d’accord, mais cependant on s’en étonne. Pourquoi ? Parce que, je pense, nous voyons là la vulgarité  graillonneuse et transpirante en marche, en train d’envahir un domaine que nous pensions artistique, un domaine qui était le nôtre et dans lequel nous tentions de progresser, petit à petit, au prix de tant d’efforts… Aujourd’hui, Monsieur Legras et le cousin Kevin ont un appareil-photo (fut-il celui de leur smartphone), et ils ont aussi des comptes sur Flickr, où leur photographie graveleuse peut s’exprimer avec succès auprès de la foule innombrable de leurs semblables…

Certes, vous et moi ne faisons pas partie de ce monde-là, et nous en avons bien conscience. Il n’en reste pas moins que, comme il est de plus en plus difficile de trouver un coin pour échapper à la canicule en ces étés, disons-le, maghrébins, les lieux où les vrais (disons-le aussi) photographes peuvent se retrouver et s’exprimer sans être pollués par le vulgum se font aussi de plus en plus rares.

vendredi 15 juin 2018

Les promesses n’engagent que ceux qui y croient


Je lis ce jour dans Le Monde que General Electric, l’une des plus grosses sociétés du monde, ne tiendra pas la promesse faite à la France, lors du rachat d’Alstom, de créer 1.000 emplois nets dans notre pays : seuls 323 ont été créés, et cela « ne devrait pas aller beaucoup plus loin que cela ».

Et Le Monde de titrer « L’État désarmé face à cette volte-face »…

Mais comment une telle naïveté est-elle possible? À mon très humble niveau d’ancien avocat et de juriste, quand on acte un engagement futur dans un contrat, l’on ne manque évidemment pas de se demander «Et que fait-on si l’engagement n’est pas respecté?» Et l’on prévoit alors, dans le contrat, des sanctions ou des conséquences, pécuniaires ou autres.

C’est une précaution professionnelle véritablement très élémentaire…!

Et ici, on nous dit que l’État ne l’aurait pas prise?

Vraiment, ceux qui nous gouvernent ne méritent pas le salaire qu’on leur donne!

vendredi 11 mai 2018

Nouvelle vie de Cahuzac: on croit rêver!

Jérôme Cahuzac, alors homme politique de premier plan, a fraudé le fisc. Bien pire, il a continué à le faire aussi pendant qu’il était ministre, et pas n'importe quel ministre: celui du Budget, c’est-à-dire LE poste où l’on combat la fraude fiscale. Il a été découvert, condamné en première instance. Il a choisi de faire appel, personne ne l’y a forcé, et il attend maintenant l’arrêt de la cour, qui devrait être prononcé à la mi-mai.

Et voilà-t-y pas que je découvre un article de presse (et dans Le Point, en plus!) où l’on étale avec complaisance les malheurs du pauvre garçon, où l’on s'apitoie sur sa “triste nouvelle vie”: cette homme qui “n’a plus rien”, vit “comme un ermite”, “seul avec son chien” (ah? il a de quoi nourrir un chien, alors?)...

Tout de suite, je m’imagine un gars à la rue, vivant quasiment sous les ponts, au bord de la SDF-itude... surtout que la patron du groupe politique majoritaire à l’Assemblée en rajoute: “il vit tout seul comme un malheureux”... On est prêt à sortir sortir les mouchoirs.

Et puis, quand même, au détour d’une phrase, et avec une naïveté qui serait touchante si elle ne trahissait pas la profonde niaiserie du journaliste (le papier n’est pas signé), on apprend que cette misérable vie se déroule “au sud de la Corse” (c’est toujours est mieux que la jungle de Calais, il y a plus de soleil), “dans la maison familiale” (allons, bon! il a quand même un toit sur la tête, ce pauvre homme, et puis, une maison de famille, c’est économique, côté loyer), et que ses activités sont “la pêche sous-marine, la course [qu’on suppose “à pieds”], le vélo (il n'a pas été obligé de le vendre, son vélo? il lui reste encore des ronds, alors?) et la lecture...

Parfois, je me demande dans quel monde vivent certaines personnes... Pourtant, ce n'est pas faute de nous montrer à longueur de journée toutes les horreurs du monde, donc, on sait ce que c'est que d'être vraiment malheureux... et mettre Cahuzac quasiment dans le même panier, en plaignant ce pauvre gars (qui a quand même trahi la confiance des Français d’une manière odieuse) contraint à passer ses journées au soleil de la Corse, dans une baraque qu’il occupe gratos, à se balader à vélo ou à pied avec son chien, à lire des bons bouquins et à faire de la pêche sous-marine... Hmmm... Et voilà un joli mérou à griller pour ce soir, à l’ombre des pins, en contemplant la Méditerranée et en sirotant un pastis... Quel calvaire, vraiment!

Et dans Le Point, en plus, journal présumé sérieux! Si ça avait dans Gala, encore...  Repris en chœur par le reste de la presse, cela va de soi, dans l’espoir ans doute d’amadouer les magistrats sur le point de rendre leur arrêt... Tiens, j’espère qu'’ils lui colleront quelques bons mois de taule ferme, histoire de lui faire passer le goût du maquis et des châtaignes!

Quelle honte!

vendredi 23 février 2018

Cloud Adobe : j’ai craqué !



Eh oui! Après plusieurs années de résistance, j’ai craqué. Je viens de m’abonner au Creative Cloud Photo d’Adobe, schéma que je considère toujours comme de l’extorsion de fonds, et qui a décuplé les profits d’Adobe depuis qu’il existe.

Mais aussi, que voulez-vous? si seulement les autres éditeurs proposaient des alternatives vraiment crédibles, nous n’hésiterions pas à les rejoindre… mais je dois dire, à mon grand regret, et en dépit de tout ce que l’on peut lire çà et là (et que j’ai lu aussi), que ce n’est pas le cas.

Pourtant, j’ai tenté de résister, j’ai fait tout ce que j’ai pu : d’abord, j’ai conservé mon vieux Photoshop (version CS 5.1) pendant des années. Il fait, et fait encore, substantiellement tout ce dont j’ai besoin en tant que photographe. Ensuite, lorsqu’il n’a plus été capable de développer les fichiers RAW de mes appareils récents, je suis passé sur Lightroom: encore un nouveau logiciel à appendre, oui, mais cela valait la peine puisqu’au moins celui-là, Adobe nous promettait qu’il serait toujours disponible en version standalone, juré-craché, croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer.

Devinez quoi? Pas besoin de leur retenir une place au Paradis!

Car bien sûr, cette promesse-là, elle aussi, n’engageait que les gogos (comme moi) qui y ont cru : Lightroom, comme les autres applications Adobe, ne sera bientôt plus disponible que sur abonnement, passée l’actuelle version 6.11 ou 6.12 qu’on nous a octroyée comme si on nous faisait une grâce.

Face à cette tromperie bien digne de nos politiciens, j’ai décidé de passer à la concurrence, et j’ai acheté une licence (à vie, celle-là) du logiciel Affinity Photo de l’éditeur britannique Sérif, logiciel qui, à en croire les éloges qu’on lui tressait sur le web, faisait tout ce que fait Lightroom, et tout ce que fait Photoshop, ou peu s’en fallait.

J’y ai cru, et même si Affinity Photo est un très bon produit, j’ai été déçu. Il lui manque la maturité, les petits côtés astucieux et pratiques que seules des années de développement permettent d’offrir. Ce sera un concurrent sérieux dans l’avenir, si les développeurs continuent sur leur belle lancée, mais pour le moment, ce n’est tout de même pas la même chose que Lightroom et Photoshop.

Je ne donnerai que deux exemples qui me viennent à l’esprit: lorsque vous entrez dans le module logiciel qui permet de redresser des verticales convergentes, ou de corriger de la distorsion, Ligthroom comme Photoshop affiche immédiatement une grille de guides verticaux et horizontaux, afin de vous fournir des repères visuels indispensables. Affinity, non, même pas en option. Et lorsque vous développez un fichier RAW qui fait partie d’une série, il vous arrive de vouloir appliquer à toutes les photos de la série les mêmes réglages que ceux que vous venez d’utiliser pour la première. Lightroom fait cela très bien, Affinity ne le permet pas.

J’ai tenté de «recopier» dans Affinity les réglages et les raccourcis clavier que j’utilisais dans Photoshop, et je dois dire que, dans une large mesure, j’y suis arrivé. Mais il en manquait quand même certains, et la fluidité des algorithmes, la progressivité des traitements, me semblait nettement en dessous de ce que permettent les logiciels d’Adobe. Pour tout dire, j’étais moins satisfait, au bout de deux mois d’utilisation, de la qualité des images obtenues.

C’est pourquoi, à ma grande honte, j’ai craqué ce matin et téléchargé les versions Creative Cloud de Lightroom et de Photoshop, bien que j’avais juré que jamais je ne céderais à cet odieux chantage de l’abonnement.

Cette promesse-là aussi n’engageait que ceux qui y ont cru, il faut croire…

Et voilà...! Je ne peux pas dire que je suis ravi...



jeudi 22 février 2018

Capturing the Milky Way is no piece of cake


Having sailed for many years in times when the acronym GPS meant absolutely nothing to anyone, and having made a specialty of positioning the sailboat at all times (well, almost) through strange and complex, mantra-uttering procedures such as dead reckoning and astronomical navigation, I know a little bit about the night sky and its occupants, stars, galaxies, nebulæ, etc. Therefore, when I decided I wanted to give a go at photographing the Milky Way, I thought that would probably not be too daunting a task.

I was wrong.

First, I had to ingest and digest a hefty amount of basic knowledge about astrophotography (thank the gods for Youtube tutorials!). I had to learn about (and, as the case may be, procure, then learn to use) PhotoPills (stunning application!), didymium filters and “Sharpstar” focusing devices, dark sky maps, exposure stacking and median software filtering, LED panel foreground illumination and red headlamps, and even the electronic front shutter curtain, a concept I had never needed to really master before.

The Arca-Swiss “Cube” geared head

The Hoya “Red Intensifier” didymium filter

The PhotoPills application
The SharpStar focusing aid
The Petzl headlamp that I use

All of this, and much more, before I even went out for the first time to try and shoot the Milky Way, and why is that? do you ask: well, simply because the only time of the month when you can get good pictures of the Milky Way is during the new moon, and that lasts about a week, and if the weather is not cooperating during the said week, well, better luck next month...! And it’s not even all year round, but only between, roughly, March and November.

So, having studied a dark sky map of my region of France, having, a few days ago, dutifully spent hours on small and twisty mountain roads to scout out a possible location suitable for shooting, having found one (not great, but OK darkness-wise) 35 kilometers away from home, I headed out Sunday night with my 24mm ƒ/1.4, my big tripod, my Arca-Swiss geared head, my filters and all the rest of the equipment, including a comfortable folding armchair to watch the immensity of the skies while thinking great thoughts about the Universe.

The weather application on my iPhone said that the sky was clear at my chosen location... but weather forecasting is a difficult science at best, and when I arrived there, the cloud cover was in fact quite thick.

I parked the car, slid open the sunroof and started watching the skies from my reclined seat. There was not much wind, and the thick clouds did not move. Sometimes, a little window of darkness opened between two clouds (it’s amazing how clouds reflect light from the ground, however little there is), allowing me to see how black the sky was, and how sparkling were the few stars I could briefly glimpse... until the cloud cover was drawn back again.

I waited until one in the morning, then decided to call it a night. No need to unfold the canvas armchair, nor even to pull the tripod out of its bag, let alone set it up in position: there was not even a glimmer of hope in the heavens above.

So, that’s about where I am in terms of shooting the Milky Way: nowhere. I still have a few days left until the Moon begins to invade our night sky again and make our galactic core fade away in its reflected light, so let’s keep hoping!

EDIT: I wrote this in July 2017, and even though I tried again a couple of times, I never managed to get a decent photo of the Milky Way last year. I will try again this year...