vendredi 15 juin 2018

Les promesses n’engagent que ceux qui y croient


Je lis ce jour dans Le Monde que General Electric, l’une des plus grosses sociétés du monde, ne tiendra pas la promesse faite à la France, lors du rachat d’Alstom, de créer 1.000 emplois nets dans notre pays : seuls 323 ont été créés, et cela « ne devrait pas aller beaucoup plus loin que cela ».

Et Le Monde de titrer « L’État désarmé face à cette volte-face »…

Mais comment une telle naïveté est-elle possible? À mon très humble niveau d’ancien avocat et de juriste, quand on acte un engagement futur dans un contrat, l’on ne manque évidemment pas de se demander «Et que fait-on si l’engagement n’est pas respecté?» Et l’on prévoit alors, dans le contrat, des sanctions ou des conséquences, pécuniaires ou autres.

C’est une précaution professionnelle véritablement très élémentaire…!

Et ici, on nous dit que l’État ne l’aurait pas prise?

Vraiment, ceux qui nous gouvernent ne méritent pas le salaire qu’on leur donne!