mercredi 16 juillet 2014

Déçu par Billingham

J'ai expliqué dans un article précédent (http://drobert-photo.blogspot.fr/2014/06/le-graal-du-sac-photo-ideal.html) pourquoi je n'avais pas l'intention d'emporter en vacances dans quelques jours mon Billingham Hadley Pro récemment acquis, et pourquoi j'allais lui préférer un bon vieux sac à dos Eastpak. Eh bien, j'ai voulu donner encore une chance au Billingham et je l'ai emporté le weekend dernier pour un court séjour à Paris, chargé du Fuji X Pro 1, des quatre objectifs Fuji qui complètent mon "kit vacances", et de la cellule Sekonic L 758... et cette nouvelle expérience a confirmé mes conclusions précédentes!

Il est certain que ce Billingham est superbement fabriqué et fini, et qu'il a un look admirable d'élégance discrète. Ces qualités ne peuvent pas sérieusement être remises en question. Cela étant, outre le problème du portage à l'épaule moins confortable que celui d'un sac à dos, j'ai trouvé, à l'usage, le système de fermeture du Billingham difficile à manœuvrer, que ce soit à l'ouverture ou à la fermeture. D'accord, c'est une bonne nouvelle pour lutter contre un éventuel pickpocket; d'accord, cela garantit contre les ouvertures accidentelles; et d'accord, les pattes de cuir qui assurent la fermeture prendront, avec le temps, du jeu et de la souplesse les rendant plus faciles à manipuler. Néanmoins, même en les imaginant moins résistantes, ces pattes sont difficiles à manœuvrer, il y faut les deux mains et il faut prendre le coup... Je n'y étais pas parvenu après plusieurs dizaines d'essais, et je n'ai rien de spécialement maladroit.

De plus, les poches frontales elles-mêmes, qu'un gros bouton-pression de qualité permet de clore (plus ou moins), sont elles aussi difficiles à manœuvrer. Peut-être qu'archi-pleines, ce serait plus facile, mais les bourrer n'est pas forcément le but du jeu, et quand elles sont à moitié vides, il faut là aussi deux mains pour les fermer, et souvent deux mains pour les ouvrir, car les boutons-pression sont, certes fort solides, mais également bien résistants à faire jouer...

Tout cela n'est pas simple et je me suis vu dans un coin perdu de Cappadoce, bataillant avec les fermetures de mon sac-photo sous un soleil de plomb, tout en me languissant de ma bouteille d'eau qui n'avait pu trouver place dans mon élégant Billingham...

La décision est donc prise: le Billingham sera relégué au placard, dans l'attente de lui trouver un usage plus adapté, et pour ne pas être en déficit d'élégance en emportant mon vieil Eastpak de cuir noir qui a pas mal vécu, j'ai fait l'acquisition de son frère jumeau en cuir beige, dernier exemplaire d'un type qui ne sera plus fabriqué, et lui aussi magnifique...



Bonnes vacances à tout le monde, avec le sac-photo qui vous convient !

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