jeudi 9 mars 2017

Le «trésor» de l’artisan-plâtrier

Je pensais jusqu'à présent que le terrible quadruple meurtre d'Orvault n'avait pas de véritable mobile, en ce sens que le «trésor» que se serait accaparé la victime, et qui aurait été à l'origine du geste du meurtrier, me semblait n'avoir jamais existé.

Il s'avère que c'est tout le contraire: ce soi-disant trésor aurait existé, et la victime se le serait bel et bien accaparé, au détriment sans doute de sa sœur. La rancœur du meurtrier, sans pouvoir évidemment justifier ni même expliquer son terrible geste, se trouve ainsi motivée dans les faits. Il se pourrait bien qu'il ait raison: sa compagne, Lydie Troadec, aurait été spoliée par son propre frère, Pascal Troadec.

Ce qui me semble également révélateur, et que personne n'a encore commenté à ce jour, c'est que c'est le père de la victime et de sa sœur, alors artisan plâtrier, que aurait découvert ce «trésor» à l'occasion de travaux dans un vieil immeuble de Brest... Mais cependant, ces travaux, au cours desquels l'occasion survint de mettre au jour le magot (probablement caché dans l'épaisseur d'un mur, derrière une épaisseur de plâtre), ils avaient bien été commandés par quelqu'un, non? Par le propriétaire des lieux, non? Serait-ce à dire que notre honnête plâtrier (décédé depuis de mort naturelle, en tous cas on l'espère pour lui) aurait mis à jour le magot, et se le serait gentiment étouffé en douce, sans rien en dire audit propriétaire?

Bref, il aurait commis un vol au préjudice de celui ou de celle qui lui avait commandé les travaux (et l'avait payé pour ça, en plus!). À l'origine de ces terribles assassinats se trouverait donc un «péché originel», pour ainsi dire...

On ne peut qu'espérer que tout cela sera tiré au clair par l'enquête, que ce qui reste du trésor, s'il reste quelque chose, sera retrouvé et restitué à son légitime propriétaire.

Le proverbe a donc une fois de plus raison: «Bien mal acquis ne profite jamais»!

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